Célébrez la Journée Mondiale de la malbouffe en mangeant mieux

Dans un monde où la malbouffe est souvent l'option la plus rapide et la plus pratique, il peut être difficile de faire les bons choix pour sa santé. C’est pourtant en mangeant mieux que nous préservons notre corps et réduisons le risque de maladies chroniques. En ce 21 juillet, Journée Mondiale contre la malbouffe, engageons-nous à manger plus sainement et à profiter de tous les avantages qui en découlent !

• Qu’est-ce que la malbouffe et quel danger pour notre santé ?
• Pourquoi la Journée Mondiale de la malbouffe ?

• Zéro malbouffe = zéro plaisir : mythe ou réalité ?
• Arrêtez la malbouffe : 5 conseils pour débuter

POURQUOI LUTTER CONTRE LA MALBOUFFE ?

Qu’est-ce que la malbouffe et quel danger pour notre santé ?

La malbouffe est un terme utilisé pour décrire des aliments riches en calories, mais pauvres en micronutriments. Généralement transformée et donc d’origine industrielle, la malbouffe contient de grandes quantités de sucre, de sel, de graisse, mais aussi d’additifs (exhausteurs de goût, édulcorants…). Si la malbouffe peut constituer une source d'énergie rapide, elle est, la plupart du temps, dépourvue de vitamines et minéraux nécessaires à une bonne santé : c’est ce que l’on appelle les “calories vides”. Pour ces raisons, la malbouffe est souvent considérée comme mauvaise pour la santé, car elle apporte peu d’avantages nutritionnels. Intégrée de temps à autre au sein d’une alimentation équilibrée, elle ne pose, en soi, pas de souci. Mais notre consommation actuelle n’est pas si occasionnelle qu’on le pense.

Par son caractère addictif, qui lui vaut d’ailleurs le nom de junk food en anglais, la malbouffe s’inscrit de plus en plus dans les habitudes alimentaires de nombreuses personnes. La tentation est grande et le choix alimentaire vaste, incitant alors la population à se tourner vers ces produits et à en surconsommer. Les conséquences de cet excès causent beaucoup de dégâts dont :

• De l’obésité : environ 17% de la population française (13% de la population mondiale) présenterait un excès de masse grasse important du fait du déséquilibre des apports alimentaires. Cette maladie silencieuse va entraîner d’autres dérèglements tels que :
• Le diabète de type 2 et les maladies cardiovasculaires : la malbouffe et l’obésité sont à l’origine de nombreux dérèglements au sein du corps et il est courant de voir apparaître des maladies métaboliques telles que le diabète de type 2 ou encore de l’hypertension ;
• Les cancers : en 2015, 18 639 nouveaux cas de cancer étaient attribués à la surcharge pondérale (surpoids et obésité) et ont diverses origines (œsophage, côlon/rectum, sein, foie, pancréas, foie…).

Pourquoi la Journée Mondiale de la malbouffe ?

Appelée par défaut Journée Mondiale de la malbouffe, le 21 juillet correspond finalement à la Journée Mondiale de lutte contre la malbouffe. Elle a été observée pour la première fois en 2015, et a depuis gagné en popularité comme moyen de sensibilisation à l'importance d'une alimentation équilibrée. Créée aux États-Unis et encore peu répandue en France, c’est avant tout une journée de sensibilisation qui encourage les consommateurs à faire de meilleurs choix alimentaires. Manger plus d'aliments de haute qualité nutritionnelle tout en diminuant les aliments “calories vides” ultra-transformés est le mot d’ordre. Cette journée sert également à rappeler aux entreprises agro-alimentaires de proposer davantage d'alternatives saines afin d’aider les consommateurs à faire des choix plus éclairés lors de leurs achats.

COMMENT MIEUX MANGER SANS SE PRIVER ?

Quelle que soit la manière dont vous choisissez de la célébrer, la Journée mondiale contre la malbouffe est une excellente occasion pour adopter une alimentation saine et pour changer vos habitudes alimentaires. Voici donc quelques conseils pour vous aider.

Zéro malbouffe = zéro plaisir : mythe ou réalité ?

De nombreuses personnes pensent que manger sainement signifie faire des sacrifices et se priver d'aliments délicieux. L’ajout systématique de sucre, sel, graisse et additifs (exhausteurs de goût, édulcorants, arômes…) dans les produits transformés a complètement changé notre manière de consommer et de percevoir les aliments. Les papilles apprécient la malbouffe et notre cerveau en redemande naturellement. C’est par cette addiction et cette habitude à consommer des goûts synthétiques que nous oublions d’apprécier les aliments à leur juste valeur. Et pourtant, il existe de multiples produits que l'on peut facilement aimer sans compromettre sa santé ! Si vous décidez de sauter le pas, voici donc quelques astuces. 

Arrêtez la malbouffe : 5 conseils pour débuter

• Réfléchissez à vos prochains repas et faites une liste de courses avant d’arriver au magasin. Cela évitera les tentations !
• Triez vos placards en lisant les étiquettes : privilégiez les listes d’ingrédients courtes et comparez les teneurs en graisses saturées, sucres et sel des aliments.
• Privilégiez le fait-maison. Loin de prendre plus de temps qu’un plat industriel, il existe de multiples préparations délicieuses et rapides à réaliser. Savoir ce que l’on met dans son assiette et pouvoir adapter les ingrédients ainsi que l’assaisonnement selon ses goûts est un excellent moteur pour continuer dans cette lancée. Il est également possible, en cuisinant maison, de transformer vos plats préférés (hamburger/frites/mayonnaise, pizzas, desserts…) en versions plus saines. C’est le cas par exemple du Tiramisu Digeste au Psyllium Blond Bio et le Gâteau au chocolat à l’Inuline d’Agave Bio amoseeds.
• Optez pour des alternatives saines à certains ingrédients. Pour le sel, par exemple, il est possible de limiter son ajout dans les recettes en le remplaçant par des épices comme le Curcuma en Poudre Bio ou le Gingembre en Poudre Bio. Si, par contre, vous recherchez un moyen de remplacer le sucre, nous vous invitons à consulter notre article sur les 15 alternatives au sucre blanc :

• Diminuer sa consommation de malbouffe n’est pas simple et ne se fait pas en un seul jour, notamment si celle-ci prend une grande place dans votre alimentation. L’éliminer définitivement n’est pas non plus une solution, car cela peut engendrer de la frustration. Y aller petit à petit et s’octroyer quelques écarts dans le mois évitera les abandons ou les craquages culpabilisants.

En l'honneur de la Journée mondiale contre la malbouffe, prenons la résolution de mieux manger. Sans renoncer complètement à la junk food tant appréciée, il est possible de la limiter en adoptant des habitudes plus saines pour notre corps. Et si, vous aussi, vous profitiez de cette période de l’année pour faire de meilleurs choix alimentaires ?

Julie, Diététicienne Naturopathe

RÉFÉRENCES

• INSERM : Obésité, une maladie des tissus adipeux
• Institut National du Cancer : Surpoids et obésité
• Médecine, sciences : Obésité et maladies cardiovasculaires